Le Fléau

 

David Van Reybrouck découvre par hasard, dans le cadre de ses recherches universitaires l'étonnant destin d'un écrivain sud-africain, spécialiste des grands singes et des termites. Dans un ouvrage emprunté à la bibliothèque de primatologie d'Utrecht, il apprend que les écrits de cet homme - un dénommé Eugène Marais - auraient fait l'objet d'un plagiat et que l'auteur de cet 'emprunt littéraire' ne serait autre que le grand Maeterlinck. Incroyable accusation. David Van Reybrouck est un scientifique, l'un de ces êtres dont l'esprit éclairé ne peut se contenter d'un savoir qui ne serait minutieusement étayé par la démonstration. Il n'est donc pas étonnant que, deux ans plus tard, sa thèse sur l'histoire de l'archéologie en poche, la lecture de tout Maeterlinck achevée, le jeune Van Reybrouck, intéressé par les travaux de Marais, intrigué par le manque de fondement d'une accusation de plagiat à l'encontre d'un lauréat du prix Nobel, veuille éclaircir les choses. Un nouveau sujet s'offre à lui et une rigoureuse enquête s'impose. C'est ainsi qu'il s'embarque pour un long voyage sur les traces d'Eugène Marais, cet inconnu né en 1871 tout près de Pretoria...
 
« Le Fléau est un premier livre inclassable qui force l'admiration. Bref, une découverte... Ce David Van Reybrouck est à l'image de son livre. Un écrivain talentueux, original et drôle, qu'il faut décidément avoir à l'œil. » - 
Florence Noiville, Le Monde
« David Van Reybrouck est un des plus passionnants auteurs flamands actuels. Archéologue et philosophe de formation, il a créé une forme de récit-fiction qui parle de notre monde mieux que les romans. » - Guy Duplat, La Libre Belgique
« David Van Reybrouck est un esprit curieux, ses passions sont multiples... Ajoutez à cela des dons de journaliste, une capacité d'investigation quasi obsessionnelle, une précision scientifique... et vous aurez les ingrédients d'un livre à la fois inclassable et passionnant: Le Fléau. » - 
Colette Braeckman, Le Soir
« Ce type, il est génial: il arrive à m'intéresser à une histoire, un personnage, dont je n'ai rien à foutre, me disais-je en avançant dans un récit qui m'intriguait, me passionnait, et que, tel un lecteur de polars (que je ne suis pas), je n'ai pu lâcher avant d'entrevoir la solution de l'énigme au bout de quatre cents pages (qui ne pèsent pas). Ce petit miracle s'appelle Le Fléau. » - 
Michel Polac, Charlie Hebdo

 

  • Info 
  • Non-fiction littéraire, Editions Actes Sud, 2008