Biographie

L’écrivain David Van Reybrouck (Bruges, 1971) est l’un des auteurs marquants de sa génération. Il a étudié l’archéologie et la philosophie aux universités de Louvain et de Cambridge, et obtenu son doctorat à l’université de Leyde.

 Fouiller dans le passé, réfléchir et analyser : cette démarche constitue encore l’essence de son œuvre. Des investigations poussées (basées sur des entretiens ou sur des documents d’archives) nourrissent ses récits et jouent un rôle décisif dans la forme qu’ils prendront. Son art narratif est aussi plurivalent qu’il est inventif.

Sa première œuvre de « récit-fiction », De Plaag, est publiée en 2001 et lui vaut d’emblée le prix de littérature flamande pour auteur débutant en 2002. Sa traduction française a été publiée chez Actes Sud sous le titre Le Fléau en 2008.En 2004, le célèbre acteur Josse De Pauw porte à la scène Die Siel van die Mier, la première œuvre théâtrale de Van Reybrouck. Slagschaduw, son premier roman, paraît en 2007, et est suivi par le monologue de théâtre Missie. Les deux textes de théâtre sont publiés en néerlandais et en français : Twee Monologen (De Bezige Bij) et Mission et l’Âme des termites (Actes Sud).

Pleidooi voor populisme (un plaidoyer en faveur d’un populisme « de qualité »), est l’enjeu de ce pamphlet que Van Reybrouck publie en 2008. Entre-temps, il travaille d’arrache-pied et pendant six ans à son livre Congo. Een geschiedenis, devenu un véritable best-seller. Congo, abondamment traduit, est maintenant disponible en norvégien, allemand, français, suédois, dannois et finnois. Les traductions polonaise, anglaise et chinoise sont en préparation.

David Van Reybrouck est aussi poète, et fondateur du Collectif bruxellois de poètes. Depuis 2011, il est président de l’association d’auteurs PEN Flandre. L’année 2011 le voit encore lancer le projet G1000, la plate-forme d’innovation démocratique qui vise à augmenter la participation des citoyens dans le processus décisionnel.