Onze representatieve democratie raakt steeds meer in het slop. De legitimiteit ervan wordt aangetast: steeds minder mensen gaan stemmen, kiezers worden grilliger in hun keuze, het ledenaantal van politieke partijen loopt dramatisch terug. Daarbij wordt de efficiëntie van de democratie minder: daadkrachtig besturen wordt problematisch, politici moeten hun beleid steeds vaker afstemmen op de volgende verkiezingen. Het leidt allemaal tot wat David Van Reybrouck in een dwingend betoog het democratisch vermoeidheidssyndroom noemt.

Heeft België nog een toekomst? De afgelopen jaren woedde er over die vraag een heftig debat. In Waar België voor staat krijgt reflectie de voorrang op geharnaste meningen en strategische manoeuvres. Waar België voor staat toont hoe breed het debat moet gaan om een zinvolle toekomstvisie mogelijk te maken. Of het nu gaat om maatschappelijke, politieke, institutionele, economische of culturele thema's, centraal staat de keuze in welke samenleving we willen leven. De auteurs trachten elk een concrete vraag te beantwoorden.

« J’en ai marre de cette époque où rien n’avance : les accords mondiaux sur le climat, la guerre en Irak, la guerre en Afghanistan, la guerre au Congo, la construction du Lange Wapper à Anvers, la construction du métro à Amsterdam, la réforme du secteur bancaire, la crise dans les médias, la formation d’un gouvernement aux Pays-Bas, la formation d’un gouvernement en Belgique…

J’en ai marre de vivre une époque qui patauge dans la boue, qui traîne, qui semble souffrir de la mucoviscidose. J’en ai marre de ce siècle qui me donne déjà un sentiment de fin de siècle en 2010. »

« A l’heure actuelle, les élections ne facilitent plus la démocratie, mais la bloquent.

Voilà quatre ans que, dans ce pays, la démocratie est freinée par la politique politicienne. Il va falloir beaucoup de créativité et d’intelligence pour inventer de nouvelles formes et procédures démocratiques. »

« Après l’espoir, le désespoir, la honte, l’ironie, et l’apathie, il est temps pour une nouvelle réaction citoyenne : celle de l’assertivité.

Au lieu de suivre le spectacle politique comme des moutons ou des vaches qui regardent passer les cyclistes, il faut se rendre compte que nous aussi, nous sommes des cyclistes. Car la démocratie, ce n’est que ça : la volonté d’une population de s’autogérer, comme bon lui semble. »

Le manifeste

Laissons aussi les citoyens délibérer, et pas seulement les représentants du peuple. C’est l’appel que lance un groupe de penseurs et de gens d’action indépendants. Leur proposition : le G1000, un sommet à Bruxelles le 11 novembre de mille citoyens choisis au hasard qui délibèrent sans parti pris.